Test Luna et Béa
Lun 6 Juil - 20:04
Quae dum ita struuntur, indicatum est apud Tyrum indumentum regale textum occulte, incertum quo locante vel cuius usibus apparatum. ideoque rector provinciae tunc pater Apollinaris eiusdem nominis ut conscius ductus est aliique congregati sunt ex diversis civitatibus multi, qui atrocium criminum ponderibus urgebantur.Quae dum ita struuntur, indicatum est apud Tyrum indumentum regale textum occulte, incertum quo locante vel cuius usibus apparatum. ideoque rector provinciae tunc pater Apollinaris eiusdem nominis ut conscius ductus est aliique congregati sunt ex diversis civitatibus multi, qui atrocium criminum ponderibus urgebantur.Quae dum ita struuntur, indicatum est apud Tyrum indumentum regale textum occulte, incertum quo locante vel cuius usibus apparatum. ideoque rector provinciae tunc pater Apollinaris eiusdem nominis ut conscius ductus est aliique congregati sunt ex diversis civitatibus multi, qui atrocium criminum ponderibus urgebantur.
Re: Test Luna et Béa
Mar 7 Juil - 14:28
Asa Desgoffe Und Taxis
Mark Anatole Karlovsky
Stopà l'amusement
Du temps était passé depuis notre première rencontre avec Mark. Il venait de plus en plus passer la nuit avec moi. On devenait un vrai couple. J’adorais être une femme aimée. Si, si ! Avoir le droit à des bisous et des câlins à volonté ! C’était génial !!! De plus, depuis que ma cheville allait mieux, je pouvais retourner au boulot. Mon premier jours de reprise du boulot est résumé par « je me suis cassée la cheville parce que j’ai couru en talons pour rattraper Mark. », répétée une vingtaine de fois, a tous mes collègues. Maintenant, ils savent tous qu’ils se sont trompés sur le compte de Mark. Ce dernier était même venu me chercher, histoire de leur prouver que je ne racontais pas de mensonge ! Je ne vous raconte pas le baiser que l’on s’est fait, juste à la porte d’entrée du laboratoire, devant une majorité de mes collègues, époustouflés. Eh oui ! J’ai tiré le gros lot !Ce matin, je me suis réveillée une demi-heure en avance. J’ai préparé un bon petit déjeuner à mon homme et le lui apporté au lit. On a mangé ensemble, puis je me suis préparée pour aller travailler.
C’était une journée plutôt sympathique, rien à signaler de particulier. Mark ne devait pas venir chez moi ce soir. On essayait de ne pas rester cloués ensemble 24h/24, même si c’était difficile. J’en profite pour faire quelques heures supplémentaires, histoire d’avancer dans mes recherches et mes comptes rendus.
En rentrant, j’en profite pour aller me chercher à manger au chinois. Ce même chinois où Mark m’a invité à manger pour la première fois. Je prends des nems et du poulet au curry, à emporter. Je prends mon courrier, sans trop regarder.
Je rentre, pose le courrier sur le buffet et fais pour m’attabler. Cependant, une lettre glisse par terre et je la ramasse. Je la regarde et commence à sentir mes jambes trembler. Je connaissais bien cette enveloppe. Ma mère l’avait gardé des années durant et m’y avait préparé. Je me laisse tomber par terre, à la renverse et l’ouvre d’une main tremblante, espérant que le nom de mon mari soit celui de Mark. Je lis le nom et je fonds en larmes. J’ignorais qui était ce Vilmos Desgoffe Und Taxis, et n’avais aucune envie de le savoir.
Je lâche le papier et fonds en larmes, incapable de bouger. Je m’en voulais. J’avais oublié cette maudite puce ! Je m’étais laissé porter et je l’avais totalement « zappée ». J’étais si bien dans les bras de Mark. Mais quelle idiote ai-je été !!! Pourquoi je me suis laissé berner par nos ébats, nos câlins ? Moi qui étais si prudente au début, j’avais fini par complétement oublier mes craintes.
J’hurle à en perdre la voix, et à m’en irriter la gorge. La tristesse était passée et a fait place à la colère. Colère contre L’incontestable. Qui était cette machine pour se permettre de me dire qui est l’homme de ma vie ? Ses calculs étaient faux ! Mark me convenait parfaitement mais, sous prétexte que son algorithme n’est pas le même que celui de mon cœur, cette machine fait tout foirer ! C’était injuste. Colère contre Mark, puisqu’après tout, c’était lui qui m’avait fait baisser ma garde. C’était lui qui m’avait fait comprendre que je m’en faisais trop à propos de cette puce.
Combien de temps est-ce que je reste prostrée comme ça ? Je l’ignore. Mais je reste dans cette position jusqu’à ce que mes articulations m’en fassent mal. Je me relève, sèche mes larmes et appelle Mark.
-Mark… Viens s’il te plaît… Je dois te dire quelque chose et je ne veux pas te le dire au téléphone.
Je déglutis et raccroche. Il n’avait besoin ni de plus, ni de moins. S’il m’aimait vraiment, il viendrait.
L’appétit était passé. Mais je devais manger. Je me fais donc réchauffer mes plats au micro-onde, le vague à l’âme, attendant Mark, la lettre posée bien en évidence sur la table.
J’aurai pu essayer de le ménager. Mais j’ignorai si je serai capable de lui annoncer que ça y est. On s’était bien « amusés », mais c’était fini.
Présentation d'Asa