Bad Girl's World
Dans une ville où il y a 3 moto Club... Un troisième s'est créé. Sa particularité ? Il n'est composé que de femmes.
2020 - Fille d'un des hauts gradés des Shadow Prowlers, Kaia Bradshaw, en a marre. Marre d'être surprotégée, traîtée comme une faible chose, incapable de se défendre. Elle a grandi au milieu des motards, elle connaît leurs façons de gagner de l'argent, de se battre, de rouler, de négocier avec la police. Elle décide donc, sur un coup de tête, de monter son propre club. Evidemment, tous les mecs des Prowlers se moquent d’elle. Et puis une fille la rejoint dans ce projet un peu fou. Une autre. Ensemble, elles vont parler aux filles des Nightmare’s Captain. Elles leur promettent des responsabilités, de l’action. Au final, elles sont 10 pour former les Daugthers of Darkness.Les Prowlers contrôlant la drogue et les Captain les armes… Les Daughters se sont mises à contrôler l’industrie du sexe. Leur QG ? Une boîte de strip-tease. Si il y a prostitution des filles, c’est de leur plein grès. Pas de traite d’être humains, un salaire juste. Et Kaia est une louve avec ses protégées.
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Prudence J. Halliwell
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Lun 6 Juil - 20:04
A ta santé Jack
Quae dum ita struuntur, indicatum est apud Tyrum indumentum regale textum occulte, incertum quo locante vel cuius usibus apparatum. ideoque rector provinciae tunc pater Apollinaris eiusdem nominis ut conscius ductus est aliique congregati sunt ex diversis civitatibus multi, qui atrocium criminum ponderibus urgebantur.Quae dum ita struuntur, indicatum est apud Tyrum indumentum regale textum occulte, incertum quo locante vel cuius usibus apparatum. ideoque rector provinciae tunc pater Apollinaris eiusdem nominis ut conscius ductus est aliique congregati sunt ex diversis civitatibus multi, qui atrocium criminum ponderibus urgebantur.Quae dum ita struuntur, indicatum est apud Tyrum indumentum regale textum occulte, incertum quo locante vel cuius usibus apparatum. ideoque rector provinciae tunc pater Apollinaris eiusdem nominis ut conscius ductus est aliique congregati sunt ex diversis civitatibus multi, qui atrocium criminum ponderibus urgebantur.
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Mar 7 Juil - 14:28

A ta santé Jack


Asa Desgoffe Und Taxis
A ta santé Jack


Mark Anatole Karlovsky


Stopà l'amusement
Du temps était passé depuis notre première rencontre avec Mark. Il venait de plus en plus passer la nuit avec moi. On devenait un vrai couple. J’adorais être une femme aimée. Si, si ! Avoir le droit à des bisous et des câlins à volonté ! C’était génial !!! De plus, depuis que ma cheville allait mieux, je pouvais retourner au boulot. Mon premier jours de reprise du boulot est résumé par « je me suis cassée la cheville parce que j’ai couru en talons pour rattraper Mark. », répétée une vingtaine de fois, a tous mes collègues. Maintenant, ils savent tous qu’ils se sont trompés sur le compte de Mark. Ce dernier était même venu me chercher, histoire de leur prouver que je ne racontais pas de mensonge ! Je ne vous raconte pas le baiser que l’on s’est fait, juste à la porte d’entrée du laboratoire, devant une majorité de mes collègues, époustouflés. Eh oui ! J’ai tiré le gros lot !

Ce matin, je me suis réveillée une demi-heure en avance. J’ai préparé un bon petit déjeuner à mon homme et le lui apporté au lit. On a mangé ensemble, puis je me suis préparée pour aller travailler.
C’était une journée plutôt sympathique, rien à signaler de particulier. Mark ne devait pas venir chez moi ce soir. On essayait de ne pas rester cloués ensemble 24h/24, même si c’était difficile. J’en profite pour faire quelques heures supplémentaires, histoire d’avancer dans mes recherches et mes comptes rendus.
En rentrant, j’en profite pour aller me chercher à manger au chinois. Ce même chinois où Mark m’a invité à manger pour la première fois. Je prends des nems et du poulet au curry, à emporter. Je prends mon courrier, sans trop regarder.

Je rentre, pose le courrier sur le buffet et fais pour m’attabler. Cependant, une lettre glisse par terre et je la ramasse. Je la regarde et commence à sentir mes jambes trembler. Je connaissais bien cette enveloppe. Ma mère l’avait gardé des années durant et m’y avait préparé. Je me laisse tomber par terre, à la renverse et l’ouvre d’une main tremblante, espérant que le nom de mon mari soit celui de Mark. Je lis le nom et je fonds en larmes. J’ignorais qui était ce Vilmos Desgoffe Und Taxis, et n’avais aucune envie de le savoir.
Je lâche le papier et fonds en larmes, incapable de bouger. Je m’en voulais. J’avais oublié cette maudite puce ! Je m’étais laissé porter et je l’avais totalement « zappée ». J’étais si bien dans les bras de Mark. Mais quelle idiote ai-je été !!! Pourquoi je me suis laissé berner par nos ébats, nos câlins ? Moi qui étais si prudente au début, j’avais fini par complétement oublier mes craintes.
J’hurle à en perdre la voix, et à m’en irriter la gorge. La tristesse était passée et a fait place à la colère. Colère contre L’incontestable. Qui était cette machine pour se permettre de me dire qui est l’homme de ma vie ? Ses calculs étaient faux ! Mark me convenait parfaitement mais, sous prétexte que son algorithme n’est pas le même que celui de mon cœur, cette machine fait tout foirer ! C’était injuste. Colère contre Mark, puisqu’après tout, c’était lui qui m’avait fait baisser ma garde. C’était lui qui m’avait fait comprendre que je m’en faisais trop à propos de cette puce.

Combien de temps est-ce que je reste prostrée comme ça ? Je l’ignore. Mais je reste dans cette position jusqu’à ce que mes articulations m’en fassent mal. Je me relève, sèche mes larmes et appelle Mark.

-Mark… Viens s’il te plaît… Je dois te dire quelque chose et je ne veux pas te le dire au téléphone.

Je déglutis et raccroche. Il n’avait besoin ni de plus, ni de moins. S’il m’aimait vraiment, il viendrait.
L’appétit était passé. Mais je devais manger. Je me fais donc réchauffer mes plats au micro-onde, le vague à l’âme, attendant Mark, la lettre posée bien en évidence sur la table.
J’aurai pu essayer de le ménager. Mais j’ignorai si je serai capable de lui annoncer que ça y est. On s’était bien « amusés », mais c’était fini.
Présentation d'Asa


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Mer 8 Juil - 10:06
A ta santé JackA ta santé Jack

Stopà l'amusement

A ta santé Jack
Encore une belle journée qui commence, réveillé tout en douceur par ma douce Asa. Elle m’avait apporté le petit déjeuner au lit. J’avais failli tout renverser en m’étirant, mais nous avions échappé à la catastrophe. Cela faisait quelques mois déjà, depuis qu’elle s’était cassé la cheville.
Elle était guérie depuis, bien sûr, sinon elle n’aurait pas pu m’apporter mon petit déjeuner au lit. Vous imaginez à quel point porter un plateau est difficile avec des béquilles ?

Bref, ce jour-là, comme tous les matins depuis que nous nous étions rencontré dans la vie réelle, j’étais heureux. Lorsqu’elle était convalescente, j’étais plein de petites attentions pour elle. Mais à présent qu’elle allait mieux, les rôles étaient inversés et ça n’était pas plus mal.
J’étais vraiment heureux qu’elle prenne la peine de s’occuper d’un parasite comme moi. Bien sûr, lorsque je venais dormir chez elle ou que je passais le weekend avec Asa, je remplissais le frigo et je payais parfois le restau. Mais il faut dire ce qui est : je ne glandais pas grand-chose.

Lorsqu’elle fut partie pour son travail, je pris tranquillement une douche et je fonçais ensuite à la salle de sport après avoir ramasser tous mes vêtements sales dans un sac. Ce soir, je ne reviendrais pas, car nous avions convenu de passer de temps en temps des journées l’un sans l’autre.
Ce n’était après tout, pas forcément bon pour un couple de rester ensemble constamment. Oui, j’ai dit couple, un problème ? Bien sûr, cela ne faisait pas longtemps que nous nous étions rencontré dans la vie réelle. Mais je me projetais bien avec elle et vis-versa. Bien sûr, je n’oubliais pas la puce dans nos têtes. Mais j’espérais que cela ne viendrait jamais.

Le reste de la journée se passa plutôt bien. Je m’étais beaucoup défouler à la salle de sport, évacuant toutes ces idées de puces, de mariage et d’incontestable. J’étais tellement fatigué en sortant de la salle qu’une fois rentré, je m’allongeais sur mon canapé et fermais les yeux. Je ne fus réveiller que lorsque mon téléphone sonna en affichant ‘’Asa la féroce’’ Je répondis immédiatement et coller l’appareil contre mon oreille.

- Mark… Viens s’il te plaît… Je dois te dire quelque chose et je ne veux pas te le dire au téléphone.

Elle raccrocha après avoir terminé sa phrase et me laissa perplexe. Qu’est-ce qu’elle voulait ? Elle avait l’air d’avoir pleuré, je l’avais entendu dans sa voix. J’arrivais à sentir ces choses-là, même lorsqu’elle ne voulait pas le laisser paraitre et même avant qu’on se rencontre.
Depuis deux ans que je la connaissais, j’avais appris à la cerner. C’est pourquoi je compris que quelque chose n’allait pas et que je pris très vite ma veste pour courir chez elle, le cœur battant. Que pouvait il se passé, s’était-elle fait agresser dans la rue ou cambrioler ?
Je commençais à me faire des films et à imaginer le pire. Peut-être que les mafieux que j’avais envoyés en prison l’avaient trouvé en me cherchant. Peut-être avait-elle un couteau sous la gorge ou un flingue sur la tempe. Peut-être préparaient-ils déjà le ciment pour lui couler autour des pieds et la jeter dans le porc de Tokyo. Peut-être même qu’elle était déjà morte ou qu’ils la réservaient à une maison close clandestine tokyoïte. Où pire, peut-être était-elle tombée enceinte.

Il fallait vite que je me calme, sinon, j’allais faire une crise cardiaque sur le chemin. Je m’arrêtais devant la porte de son immeuble et reprenais mon souffle. Puis, j’ouvrais la porte grâce au code qu’elle m’avait donné.
Je montais les marches me séparant d’elle quatre à quatre. Puis je déglutis avant d’ouvrir la porte de chez elle après avoir frappé bien entendu. Cependant, rien de ce que j’avais imaginé ne m’avait préparé à cela.

Je la trouvais dans la salle à manger, assise à table. Une odeur de nourriture chinoise flottait dans l’air. Mais l’ambiance était tout sauf celle d’une soirée romantique à manger chinois et à regarder des films à l’eau de rose. J’aurais largement préféré qu’il s’agisse de ça. D’une surprise de sa part.
Cependant, j’avais très vite remarqué la lettre sur la table et je connaissais cette enveloppe. Je savais ce qu’elle renfermait. Je m’approchais d’Asa, mon visage affichant une expression de stupeur et d’appréhension. Je posais la main sur les cheveux d’Asa, caressant ceux-ci pour la calmer. Puis je souris en prenant la parole d’une voix légèrement tremblante.

- C’est bizarre… Je n’ai pas reçu la mienne…

Qui essayais-je de persuader ? Même moi je n’y croyais pas. A voir l’expression d’Asa, le nom dans cette enveloppe n’était certainement pas le mien. J’essayais inconsciemment de dédramatisé, mais s’était peine perdu. Je savais ce que signifiait cette lettre. Je me saisis tout de même de l’enveloppe d’une main tremblante et je lus le nom sur celle-ci.

- Vilmos… Détruit un taxi ? C’est naze comme nom…

J’avais beau essayer de détendre l’atmosphère avec une pointe d’humour, je n’avais moi-même pas le cœur à rire. Je tombais à genoux à côté d’elle et je posais mon front contre elle. S’était comme si on venait de me poignarder en plein cœur.

- L’incontestable mon cul… Il a dut se trompé, ce n’est pas possible… C’est moi ton âme sœur… Et tu es la mienne…

Des larmes commençaient déjà à perler sur mes joues. Pourquoi, dans le monde d’aujourd’hui, tout devait toujours se terminer dans les larmes. Pourquoi…
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Dim 12 Juil - 17:40

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Asa Desgoffe Und Taxis
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Mark Anatole Karlovsky


Stopà l'amusement
Je mangeais sans appétit, grignotant mes nems, sans grande conviction. J’avais l’impression de ne pas sentir leur goût, qu’ils étaient fades. J’appréhendais la réaction de Mark.
Le pire, c’est que je fixais ce nom « Vilmos Desgoffe Und Taxis ». Vilmos… Ce prénom me disait quelque chose. Mais quoi ? Puis ça me revient. « Mr allez-vous faire foutre », l’homme aux cheveux blancs, le mec au look de violeur en série… Tous ces surnoms que je lui donnais… Il me foutait la chair de poule. Non, ne me dîtes pas que c’est lui… Des Vilmos, il doit bien y en avoir d’autres, non ? Oui, ce doit être ça. Un autre… J’avais beau fait en sorte de le supporter le temps que nos machines tournent, je ne pourrais pas le supporter ma vie durant.
Je ne mange même pas ma barquette de poulet au curry et reste là, à attendre Mark. Je perds la notion du temps. J’étais mariée. Ca y est. Et le comble, c’est que je commençais en secret à regarder le prix d’un voyage en France, des robes de mariées, des alliances… Je commençais à rêver de me marier en France, avec Mark. Bien sûr, ce dernier n’en savait rien. Sauf s’il regardait l’historique de mes navigations internet.

J’entends une clé entrer et tourner dans la serrure et je déglutis. Comment allait-il réagir ? Le plus dur pour moi serait de le voir pleurer. Ses colères, je peux gérer. Mais je ne l’ai jamais vu triste.
Je sens qu’il remarque tout de suite la lettre. Ses pas se faisaient hésitants. Je n’ose même pas le regarder lorsqu’il m’adresse la parole, d’une voix tremblante.

- C’est bizarre… Je n’ai pas reçu la mienne…

Son optimisme aurait pu me rassurer, si l’heure n’avait pas été si grave. Il prend la lettre et je détourne le regard. J’avais l’impression de le trahir. Pourquoi ? Je l’ignorais. Je n’ai pas choisi de le quitter pour ce Vilmos. Et pourtant… Dans un maximum de 2 semaines, mon « mari » me baisera, et je me laisserai sans doute faire, pour éviter la prison. Mais le plus douloureux, c’est que dans un maximum de 24 heures, je devrai l’avoir embrassé sur les lèvres. Je réprime un haut-le-cœur rien qu’à cette pensée.

- Vilmos… Détruit un taxi ? C’est naze comme nom…

Il utilisait l’humour pour se protéger. Comment lui en vouloir ? Même si ça m’énervait, je ne pouvais que le comprendre. Il souffrait tout autant que moi de cette nouvelle. Si moi j’étais obligée de m’imaginer dans les bras d’un autre homme que lui, lui devait m’imaginer dans les bras d’un autre. Et je sais à quel point c’est dur.
Je ne réponds rien, trop occupée à réprimer mes nausées et mes sanglots. Il tombe à genoux près de moi et pose son front contre le mien.

- L’incontestable mon cul… Il a dut se trompé, ce n’est pas possible… C’est moi ton âme sœur… Et tu es la mienne…

Il pleure et je fonds en larmes, me laissant tomber près de lui et me nichant dans ses bras, enfouissant mon visage dans son cou, respirant son odeur. Je me colle à lui comme une enfant à son père, lors d’un divorce où la mère gagne la garde de la petite. On a vraiment conscience de ce que l’on a que lorsqu’on le perd.

-Pourquoi il nous fait ça ? S’il veut des enfants… On lui en aurait donné tôt ou tard… Quand on aurait été prêts… Pourquoi nous séparer ?

Je tremble. D’un coup, j’ai froid. Je savais que je devrai faire mes valises et partir dès ce soir, prendre ma journée de demain et appeler une société de déménagement. Comment vais-je faire pour payer ?
Je me sentais effrayée. Il n’y a que quelque mois que je suis devenue une « vraie femme » et voilà que l’on me mariait à un inconnu, alors que j’étais folle amoureuse d’un autre.
Je quitte ses bras et me relève. Je sèche mes larmes. Je devais me montrer forte.

-Je dois… Aller à l’adresse indiquée dès ce soir… Je ne… veux pas t’infliger… de me voir faire ma valise… Tu fais ce que tu veux mais… Ça te ferait souffrir pour rien… Et je refuse de voir l’homme que j’aime souffrir…

Je caresse sa joue, essuyant ses larmes et l’embrasse sur l’autre.

-L’incontestable a pris sa décision. Et elle est irrévocable… Je dois m’y plier. On le savait avant de se mettre ensemble que ce serait difficile… Et que ça risquait d’arriver…

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Lun 13 Juil - 20:12
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Stopà l'amusement

A ta santé Jack
Elle se laisse finalement tomber près de moi et se loge dans mes bras. Je sentais une nouvelle fois sa chaleur contre moi. Ce que j’étais bien, lorsqu’elle était dans mes bras, lorsque je la sentais contre mon corps. Je passais mes bras autour d’elle et je la serrais aussi fort que je le pouvais sans lui faire de mal. J’aurais voulu ne jamais desserrer mon étreinte. J’avais envie de la prendre par la main et de partir, loin d’ici, pour me marier avec elle et ne jamais la quitter. Mais c’était impossible.

Elle avait raison. Tôt ou tard nous aurions fait des enfants. Nous étions tellement bien ensemble que cela serait venu naturellement, après avoir emménagé ensemble et s’être marier. Ou peut-être avant. Je m’étais déjà imaginer plusieurs fois vivre avec elle, avec deux ou trois enfants, dans une belle maison avec une piscine. Je m’imaginais fonder ma vie avec elle dans n’importe quel autre pays, pourvu que ce soit avec elle.

Alors qu’elle tremblait un peu plus tôt, elle se levait à présent, quittant mes bras. Je levais les yeux vers elle. J’avais envie de la retenir, mais je ne pouvais pas. Je savais ce qu’elle devait faire, je me doutais de ce qu’elle allait me dire, je le pressentais. Elle me dit finalement qu’elle devait faire sa valise et qu’elle préférait que je m’en aille, pour ne pas me voir souffrir. Elle passait la main sur ma joue et effaçait mes larmes. Elle se montrait encore une fois très douce, alors que, bien que nous ne le dirions ni l’un ni l’autre : il s’agissait d’adieux.

Je me levais en l’écoutant. Oui, elle avait raison, elle devrait se plier à la décision de l’incontestable. Elle ne pouvait faire autrement. C’était le destin qui nous attendait tous. Peut-être aurais-je ma lettre aussi un jour. Mais ça ne serait pas une bien grande consolation, car je n’aurais aimé qu’une femme dans ma vie : elle.

Je baissais la tête et j’allais vers la porte d’entrée. Je cherchais des mots à dire, mais je ne les trouvais pas. Tout ce que je fis avant de passer cette poste, c’est d’enlever la chevalière que j’avais au doigt et la poser sur le petit meuble dans l’entrer. Elle me l’avait offerte après que je lui ai moi-même offert une belle bague avec quelques pierres précieuses dessus. Non, ce n’était pas de l’or, ni des diamants. Juste une bague plaquée argent surmonté de fausses émeraudes. Nous avions plaisanté en disant qu’il s’agissait de bagues de fiançailles. Mais elles n’avaient plus de significations à présent.

J’ouvris finalement la porte de son appartement et je sortais, en retenant mes larmes. Mon cœur se serrait et, ne pouvant pas partir sans un mot, je lui lançais un simple :

- Adieu…

Je fermais ensuite la porte et je partais, quittant l’immeuble en trainant les pieds. J’avais le cœur serré. Je l’imaginais déjà, devoir embrasser son mari. Oui, car elle était à présent mariée. Dans les vingt-quatre heures qui suivraient, elle devrait l’embrasser. Dans moins de deux semaines elle allait devoir… Mon cœur se serrait et je chassais cette pensée de mon esprit. Je savais qu’elle reviendrait quand même me hanter lorsque je fermerais les yeux, mais je me forçais à rester fort.

Mes pieds me menaient chez moi, mais à chaque bar que je croisais, j’avais envie de m’y arrêter. Seulement, ce n’était pas la bonne décision et Asa n’aurait certainement pas été fier de moi. Je ne pouvais pas la décevoir ainsi.

Et puis, j'avais quelques difficultés financières ce mois ci. J'en avais parler a Asa, mais je lui avais dis que j'avais juste pas reçu mon argent ce mois ci et que sa arrivait parfois.
Je soupirais et je sortais un écrin de ma poche. Je l'ouvrais et regardais la bague de fiançailles en argent que j'avais acheter. Elle lui aurait tellement plut. Mais a présent sa n'avait plus d'importances.

A présent... J'étais de nouveau seul au monde...
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