Réponse RP 1
Jeu 21 Avr - 14:17
#McMinaill
Je n'aime pas les gens. Je n'ai aucun espoir pour l'humain. Mes semblables me dégoûtent autant que moi-même. Mais ce soir, j'ai envie de me noyer dans la foule, de me perdre un peu, de retrouver un peu ce qui a presque toujours fait ma vie. Ma vie a réellement commencé lors de mon premier shoot. J'veux une cuite. J'veux un trip. Une pouffiasse, blonde comme la Paris Hilton qu'on a toujours connu. Parce que j'en ai rien à foutre des jugements. J'renie la vie depuis mon plus jeune âge. J'lui dis non, j'veux pourrir. Être mort avant la mort. Que mon sang devienne une purée noire qui me sort par tous les orifices. J'veux mourir lors d'une hallucination. J'veux mourir bourré. J'veux mourir dans d’atroces souffrances. Très lentement, mais au zénith de ma vie.
Mon cerveau n'est qu'un cheminement de pensées, pas toujours logique, certes, mais qu'est-ce qu'on en a à foutre ? Après cette journée de travail, j'avais juste envie de m'enfoncer dans les méandres de l'alcool et de la dope. Que le temps d'une nuit, la vie ne suive plus son cours. L'égarement me tente bien, après tout, c'est bon de sortir un peu du sentier de temps en temps. Ainsi, j'ai débarqué dans cette soirée. Ce genre de soirée où tu connais pas forcément l'organisateur, uniquement le pote d'un pote d'un pote d'un pote [...] qui t'en a parlé et t'a invité. J'en ai rien à foutre de taper l'incrust' comme ça. Après tout, y'a quoi de mal à ça ?
Re: Réponse RP 1
Jeu 21 Avr - 15:08
I'll never find my place. #JUDAH
Jeremiah-Sixte E. Meister & Jude-Caël O'Meara
Ouais, fallait arriver avant. Bien avant. Il y a quelques années. Ou même au tout début de ton existence en fait. C'est en fait par là qu'il aurait fallu apparaître pour t'empêcher de devenir cette petite connasse que t'es devenue. C'est pas en venant te râler dessus maintenant que ça va te faire avoir une illumination.
Genre : nouvelle résolution à la con.
Genre : crevarde en rémission.
Genre : la putain de rédemption.
Faut arrêter de croire que les miracles ça peut exister ici bas. Y'a que dans la vie des autres, des plus beaux, des plus riches qu'on en trouve. Vous, vous êtes des pauvres pouilleux, la merde, les ordures des autres. Il y a plus d'espoir pour vous, vous êtes condamnés à patauger dans votre galère jusqu'à votre dernier jour. Tu le sais. Tu penses bien que Fredrik ne le sais pas. Si tu plies face aux autres, c'est leur donner l'opportunité de t'écraser, de te démembrer, de te dépouiller et de tout te prendre jusqu'à aller curer la moelle au creux de tes os. Et tu comptes pas que ça t'arrive, alors tu tiens bon, tu te rends dure, dure, même si les autres doivent en payer les conséquences. Même s'ils doivent souffrir de te côtoyer. T'es bonne qu'à construire ta vie qu'autour de ton petit nombril, parce que c'est comme ça que t'as appris la survie.
Et tu craches sur les empêcheurs de tourner en rond.
Et tu craches sur ceux qui se permettent de vouloir te rendre différente.
Et les p'tits religieux qui viennent tenter de te donner la foi, tu les traumatises. Ils t'insupportent ces cons. Et tu injectes de piquants blasphèmes dans leurs tympans, juste pour avoir le plaisir de les voir blêmir sous ton audace. Juste pour la fierté de les voir pâlir et fuir en courant lorsqu'ils comprennent que « leur Dieu », il te fait pas peur. Que tu veux pas en entendre parler. Tu t'en fous des croyances des autres, toi t'as juste décidé que tu croirais en rien. Même pas en l'humain.
Genre : nouvelle résolution à la con.
Genre : crevarde en rémission.
Genre : la putain de rédemption.
Faut arrêter de croire que les miracles ça peut exister ici bas. Y'a que dans la vie des autres, des plus beaux, des plus riches qu'on en trouve. Vous, vous êtes des pauvres pouilleux, la merde, les ordures des autres. Il y a plus d'espoir pour vous, vous êtes condamnés à patauger dans votre galère jusqu'à votre dernier jour. Tu le sais. Tu penses bien que Fredrik ne le sais pas. Si tu plies face aux autres, c'est leur donner l'opportunité de t'écraser, de te démembrer, de te dépouiller et de tout te prendre jusqu'à aller curer la moelle au creux de tes os. Et tu comptes pas que ça t'arrive, alors tu tiens bon, tu te rends dure, dure, même si les autres doivent en payer les conséquences. Même s'ils doivent souffrir de te côtoyer. T'es bonne qu'à construire ta vie qu'autour de ton petit nombril, parce que c'est comme ça que t'as appris la survie.
Et tu craches sur les empêcheurs de tourner en rond.
Et tu craches sur ceux qui se permettent de vouloir te rendre différente.
Et les p'tits religieux qui viennent tenter de te donner la foi, tu les traumatises. Ils t'insupportent ces cons. Et tu injectes de piquants blasphèmes dans leurs tympans, juste pour avoir le plaisir de les voir blêmir sous ton audace. Juste pour la fierté de les voir pâlir et fuir en courant lorsqu'ils comprennent que « leur Dieu », il te fait pas peur. Que tu veux pas en entendre parler. Tu t'en fous des croyances des autres, toi t'as juste décidé que tu croirais en rien. Même pas en l'humain.
Re: Réponse RP 1
Jeu 21 Avr - 15:08
Genre : nouvelle résolution à la con.
Genre : crevarde en rémission.
Genre : la putain de rédemption.
Faut arrêter de croire que les miracles ça peut exister ici bas. Y'a que dans la vie des autres, des plus beaux, des plus riches qu'on en trouve. Vous, vous êtes des pauvres pouilleux, la merde, les ordures des autres. Il y a plus d'espoir pour vous, vous êtes condamnés à patauger dans votre galère jusqu'à votre dernier jour. Tu le sais. Tu penses bien que Fredrik ne le sais pas. Si tu plies face aux autres, c'est leur donner l'opportunité de t'écraser, de te démembrer, de te dépouiller et de tout te prendre jusqu'à aller curer la moelle au creux de tes os. Et tu comptes pas que ça t'arrive, alors tu tiens bon, tu te rends dure, dure, même si les autres doivent en payer les conséquences. Même s'ils doivent souffrir de te côtoyer. T'es bonne qu'à construire ta vie qu'autour de ton petit nombril, parce que c'est comme ça que t'as appris la survie.
Et tu craches sur les empêcheurs de tourner en rond.
Et tu craches sur ceux qui se permettent de vouloir te rendre différente.
Et les p'tits religieux qui viennent tenter de te donner la foi, tu les traumatises. Ils t'insupportent ces cons. Et tu injectes de piquants blasphèmes dans leurs tympans, juste pour avoir le plaisir de les voir blêmir sous ton audace. Juste pour la fierté de les voir pâlir et fuir en courant lorsqu'ils comprennent que « leur Dieu », il te fait pas peur. Que tu veux pas en entendre parler. Tu t'en fous des croyances des autres, toi t'as juste décidé que tu croirais en rien. Même pas en l'humain.
Re: Réponse RP 1
Jeu 21 Avr - 15:17
L'écoeurante mélasse de mes pensées s'échappe peu à peu en quelques volutes de fumées. Elles se tordent et me rappellent mon instinct premier. Le chanvre brûlé m'apaise, lentement, je m'évade loin des autres. Loin de cette humanité qui fait qu'on en oublie d'être humains. Notre bipédie nous a rendus prétentieux et pourris à l'intérieur. Je vendrais au diable tout le matérialisme humain, tout ce qui fait qu'on est des terroristes de nature, tous les liens qui nous unissent juste pour qu'on en ai plus rien à foutre. L'Homme est dégueulasse. J'veux courir à poil dans les près et m'abreuver de l'eau qui nous tombe du ciel. J'veux me laver dans une rivière glaciale et bouffer de l'herbe comme une chèvre. Mais j'suis coincé dans cette décharge de connerie humaine où on me fout jamais la paix.
Je tire encore sur ce cône aux merveilles avant de le passer à mon voisin que j'ai oublié l'espace d'un instant. Je pose ma tête contre les briques polluées pour le regarder. Il n'a jamais vraiment eu d'ambition dans la vie mis à part celle de se laisser aller au tourbillon immaculé de tous ces nuages que la dope nous apporte immanquablement.
Nous n'avons pas les mêmes idéaux, il est bien trop accroché pour ça. Il s'emmerde encore trop à avoir de l'espoir pour la nature humaine, moi j'ai vite compris qu'elle était moisie, elle est juste bonne pour finir cramée et répandue dans le grand canyon.
Mes yeux mi-écarlates et vitreux glissent une vue floue sur son air de soumission maladive, il a peint son visage de gris pour toujours. Il se fane, il se fade, très lentement il perd la surface de vue. Tant de passivité dans son comportement, tellement, tellement pathétique. J'veux le frapper jusqu'à ce qu'il sorte la tête de l'eau. J'veux le secouer pour qu'il respire comme si c'était la première fois qu'il trouvait l'oxygène.
Il vieillira avant l'âge, ça m'écarte de lui. J'veux vivre ma jeunesse et crever à l'apogée. Foncer dans le mur de toutes mes forces et mourir à trente ans.
Re: Réponse RP 1
Jeu 21 Avr - 15:17
Je tire encore sur ce cône aux merveilles avant de le passer à mon voisin que j'ai oublié l'espace d'un instant. Je pose ma tête contre les briques polluées pour le regarder. Il n'a jamais vraiment eu d'ambition dans la vie mis à part celle de se laisser aller au tourbillon immaculé de tous ces nuages que la dope nous apporte immanquablement.
Nous n'avons pas les mêmes idéaux, il est bien trop accroché pour ça. Il s'emmerde encore trop à avoir de l'espoir pour la nature humaine, moi j'ai vite compris qu'elle était moisie, elle est juste bonne pour finir cramée et répandue dans le grand canyon.
Mes yeux mi-écarlates et vitreux glissent une vue floue sur son air de soumission maladive, il a peint son visage de gris pour toujours. Il se fane, il se fade, très lentement il perd la surface de vue. Tant de passivité dans son comportement, tellement, tellement pathétique. J'veux le frapper jusqu'à ce qu'il sorte la tête de l'eau. J'veux le secouer pour qu'il respire comme si c'était la première fois qu'il trouvait l'oxygène.
Il vieillira avant l'âge, ça m'écarte de lui. Foncer dans le mur de toutes mes forces et mourir à trente ans.
Re: Réponse RP 1
Jeu 21 Avr - 15:18
You're as pretty as a swastika
L'écoeurante mélasse de mes pensées s'échappe peu à peu en quelques volutes de fumées. Elles se tordent et me rappellent mon instinct premier. Le chanvre brûlé m'apaise, lentement, je m'évade loin des autres. Loin de cette humanité qui fait qu'on en oublie d'être humains. Notre bipédie nous a rendus prétentieux et pourris à l'intérieur. Je vendrais au diable tout le matérialisme humain, tout ce qui fait qu'on est des terroristes de nature, tous les liens qui nous unissent juste pour qu'on en ai plus rien à foutre. L'Homme est dégueulasse. J'veux courir à poil dans les près et m'abreuver de l'eau qui nous tombe du ciel. J'veux me laver dans une rivière glaciale et bouffer de l'herbe comme une chèvre. Mais j'suis coincé dans cette décharge de connerie humaine où on me fout jamais la paix.
Je tire encore sur ce cône aux merveilles avant de le passer à mon voisin que j'ai oublié l'espace d'un instant. Je pose ma tête contre les briques polluées pour le regarder. Il n'a jamais vraiment eu d'ambition dans la vie mis à part celle de se laisser aller au tourbillon immaculé de tous ces nuages que la dope nous apporte immanquablement.
Nous n'avons pas les mêmes idéaux, il est bien trop accroché pour ça. Il s'emmerde encore trop à avoir de l'espoir pour la nature humaine, moi j'ai vite compris qu'elle était moisie, elle est juste bonne pour finir cramée et répandue dans le grand canyon.
Mes yeux mi-écarlates et vitreux glissent une vue floue sur son air de soumission maladive, il a peint son visage de gris pour toujours. Il se fane, il se fade, très lentement il perd la surface de vue. Tant de passivité dans son comportement, tellement, tellement pathétique. J'veux le frapper jusqu'à ce qu'il sorte la tête de l'eau. J'veux le secouer pour qu'il respire comme si c'était la première fois qu'il trouvait l'oxygène.
Il vieillira avant l'âge, ça m'écarte de lui. Foncer dans le mur de toutes mes forces et mourir à trente ans.
Je tire encore sur ce cône aux merveilles avant de le passer à mon voisin que j'ai oublié l'espace d'un instant. Je pose ma tête contre les briques polluées pour le regarder. Il n'a jamais vraiment eu d'ambition dans la vie mis à part celle de se laisser aller au tourbillon immaculé de tous ces nuages que la dope nous apporte immanquablement.
Nous n'avons pas les mêmes idéaux, il est bien trop accroché pour ça. Il s'emmerde encore trop à avoir de l'espoir pour la nature humaine, moi j'ai vite compris qu'elle était moisie, elle est juste bonne pour finir cramée et répandue dans le grand canyon.
Mes yeux mi-écarlates et vitreux glissent une vue floue sur son air de soumission maladive, il a peint son visage de gris pour toujours. Il se fane, il se fade, très lentement il perd la surface de vue. Tant de passivité dans son comportement, tellement, tellement pathétique. J'veux le frapper jusqu'à ce qu'il sorte la tête de l'eau. J'veux le secouer pour qu'il respire comme si c'était la première fois qu'il trouvait l'oxygène.
Il vieillira avant l'âge, ça m'écarte de lui. Foncer dans le mur de toutes mes forces et mourir à trente ans.
© 2981 12289 0
Re: Réponse RP 1
Jeu 21 Avr - 15:18
We ride like tanks and we bite like snakes.
I'm the man and I'm the man
and everybody out there knows that I'm the baddest,
I'm the baddest of em all and you just mad
Cause I'm the man and I'm the man
and everybody out there knows that I'm the baddest,
I'm the baddest of em all and you just mad
and it's so sad
and everybody out there knows that I'm the baddest,
I'm the baddest of em all and you just mad
Cause I'm the man and I'm the man
and everybody out there knows that I'm the baddest,
I'm the baddest of em all and you just mad
and it's so sad
L'écoeurante mélasse de mes pensées s'échappe peu à peu en quelques volutes de fumées. Elles se tordent et me rappellent mon instinct premier. Le chanvre brûlé m'apaise, lentement, je m'évade loin des autres. Loin de cette humanité qui fait qu'on en oublie d'être humains. Notre bipédie nous a rendus prétentieux et pourris à l'intérieur. Je vendrais au diable tout le matérialisme humain, tout ce qui fait qu'on est des terroristes de nature, tous les liens qui nous unissent juste pour qu'on en ai plus rien à foutre. L'Homme est dégueulasse. J'veux courir à poil dans les près et m'abreuver de l'eau qui nous tombe du ciel. J'veux me laver dans une rivière glaciale et bouffer de l'herbe comme une chèvre. Mais j'suis coincé dans cette décharge de connerie humaine où on me fout jamais la paix.
Je tire encore sur ce cône aux merveilles avant de le passer à mon voisin que j'ai oublié l'espace d'un instant. Je pose ma tête contre les briques polluées pour le regarder. Il n'a jamais vraiment eu d'ambition dans la vie mis à part celle de se laisser aller au tourbillon immaculé de tous ces nuages que la dope nous apporte immanquablement.
Nous n'avons pas les mêmes idéaux, il est bien trop accroché pour ça. Il s'emmerde encore trop à avoir de l'espoir pour la nature humaine, moi j'ai vite compris qu'elle était moisie, elle est juste bonne pour finir cramée et répandue dans le grand canyon.
Mes yeux mi-écarlates et vitreux glissent une vue floue sur son air de soumission maladive, il a peint son visage de gris pour toujours. Il se fane, il se fade, très lentement il perd la surface de vue. Tant de passivité dans son comportement, tellement, tellement pathétique. J'veux le frapper jusqu'à ce qu'il sorte la tête de l'eau. J'veux le secouer pour qu'il respire comme si c'était la première fois qu'il trouvait l'oxygène.
Il vieillira avant l'âge, ça m'écarte de lui. Foncer dans le mur de toutes mes forces et mourir à trente ans.
© 2981 12289 0Je tire encore sur ce cône aux merveilles avant de le passer à mon voisin que j'ai oublié l'espace d'un instant. Je pose ma tête contre les briques polluées pour le regarder. Il n'a jamais vraiment eu d'ambition dans la vie mis à part celle de se laisser aller au tourbillon immaculé de tous ces nuages que la dope nous apporte immanquablement.
Nous n'avons pas les mêmes idéaux, il est bien trop accroché pour ça. Il s'emmerde encore trop à avoir de l'espoir pour la nature humaine, moi j'ai vite compris qu'elle était moisie, elle est juste bonne pour finir cramée et répandue dans le grand canyon.
Mes yeux mi-écarlates et vitreux glissent une vue floue sur son air de soumission maladive, il a peint son visage de gris pour toujours. Il se fane, il se fade, très lentement il perd la surface de vue. Tant de passivité dans son comportement, tellement, tellement pathétique. J'veux le frapper jusqu'à ce qu'il sorte la tête de l'eau. J'veux le secouer pour qu'il respire comme si c'était la première fois qu'il trouvait l'oxygène.
Il vieillira avant l'âge, ça m'écarte de lui. Foncer dans le mur de toutes mes forces et mourir à trente ans.
Re: Réponse RP 1
Jeu 21 Avr - 15:20
Je tire encore sur ce cône aux merveilles avant de le passer à mon voisin que j'ai oublié l'espace d'un instant. Je pose ma tête contre les briques polluées pour le regarder. Il n'a jamais vraiment eu d'ambition dans la vie mis à part celle de se laisser aller au tourbillon immaculé de tous ces nuages que la dope nous apporte immanquablement.
Nous n'avons pas les mêmes idéaux, il est bien trop accroché pour ça. Il s'emmerde encore trop à avoir de l'espoir pour la nature humaine, moi j'ai vite compris qu'elle était moisie, elle est juste bonne pour finir cramée et répandue dans le grand canyon.
Mes yeux mi-écarlates et vitreux glissent une vue floue sur son air de soumission maladive, il a peint son visage de gris pour toujours. Il se fane, il se fade, très lentement il perd la surface de vue. Tant de passivité dans son comportement, tellement, tellement pathétique. J'veux le frapper jusqu'à ce qu'il sorte la tête de l'eau. J'veux le secouer pour qu'il respire comme si c'était la première fois qu'il trouvait l'oxygène.
Il vieillira avant l'âge, ça m'écarte de lui.
Re: Réponse RP 1
Jeu 21 Avr - 15:24
Je tire encore sur ce cône aux merveilles avant de le passer à mon voisin que j'ai oublié l'espace d'un instant. Je pose ma tête contre les briques polluées pour le regarder. Il n'a jamais vraiment eu d'ambition dans la vie mis à part celle de se laisser aller au tourbillon immaculé de tous ces nuages que la dope nous apporte immanquablement.
Nous n'avons pas les mêmes idéaux, il est bien trop accroché pour ça. Il s'emmerde encore trop à avoir de l'espoir pour la nature humaine, moi j'ai vite compris qu'elle était moisie, elle est juste bonne pour finir cramée et répandue dans le grand canyon.
Mes yeux mi-écarlates et vitreux glissent une vue floue sur son air de soumission maladive, il a peint son visage de gris pour toujours. Il se fane, il se fade, très lentement il perd la surface de vue. Tant de passivité dans son comportement, tellement, tellement pathétique. J'veux le frapper jusqu'à ce qu'il sorte la tête de l'eau. J'veux le secouer pour qu'il respire comme si c'était la première fois qu'il trouvait l'oxygène.
Il vieillira avant l'âge, ça m'écarte de lui. J'veux vivre ma jeunesse et crever à l'apogée. Foncer dans le mur de toutes mes forces et mourir à trente ans.
Re: Réponse RP 1
Jeu 21 Avr - 15:25
New Day
xxx
Depuis longtemps je me vantais de posséder tous les paysages possibles, et trouvais dérisoires les célébrités de la peinture et de la poésie moderne.
J'aimais les peintures idiotes, dessus de portes, décors, toiles de saltimbanques, enseignes, enluminures populaires ; la littérature démodée, latin d'église, livres érotiques sans orthographe, romans de nos aïeules, contes de fées, petits livres de l'enfance, opéras vieux, refrains niais, rythmes naïfs.
Je rêvais croisades, voyages de découvertes dont on n'a pas de relations, républiques sans histoires, guerres de religion étouffées, révolutions de moeurs, déplacements de races et de continents : je croyais à tous les enchantements.
J'inventai la couleur des voyelles ! - A noir, E blanc, I rouge, O bleu, U vert. - Je réglai la forme et le mouvement de chaque consonne, et, avec des rythmes instinctifs, je me flattai d'inventer un verbe poétique accessible, un jour ou l'autre, à tous les sens. Je réservais la traduction.
Ce fut d'abord une étude.
Re: Réponse RP 1
Jeu 21 Avr - 15:58
Path
#teamtheta
J'aimais les peintures idiotes, dessus de portes, décors, toiles de saltimbanques, enseignes, enluminures populaires ; la littérature démodée, latin d'église, livres érotiques sans orthographe, romans de nos aïeules, contes de fées, petits livres de l'enfance, opéras vieux, refrains niais, rythmes naïfs.
Je rêvais croisades, voyages de découvertes dont on n'a pas de relations, républiques sans histoires, guerres de religion étouffées, révolutions de moeurs, déplacements de races et de continents : je croyais à tous les enchantements.
J'inventai la couleur des voyelles ! - A noir, E blanc, I rouge, O bleu, U vert. - Je réglai la forme et le mouvement de chaque consonne, et, avec des rythmes instinctifs, je me flattai d'inventer un verbe poétique accessible, un jour ou l'autre, à tous les sens. Je réservais la traduction.
Ce fut d'abord une étude.
Re: Réponse RP 1
Jeu 1 Déc - 13:53
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